Un blog Transilien SNCF Voyageurs pour Île-de-France Mobilités

Incident à Châtelet ce midi sur le RER D

Vers 12h10, un train MIPE (Corbeil-Essonnes 11h31 – Châtelet-les-Halles 12h11) est tombé en panne dans le tunnel de Châtelet, à environ 1 km de la station du même nom (zone gérée par la RATP).

Pendant que le conducteur tente de dépanner le train, l’interconnexion est coupée dans le sens sud/nord. Les trains venant du sud sont alors terminus gare de Lyon avant de repartir dans l’autre sens. Trois trains MIPE seront reçus en gare « de surface ».

Durant ce temps, le secours du train est organisé. Mais, vers 13h10, le conducteur avise qu’il a réussi à dépanner son train et qu’il va enfin pouvoir repartir.

Le train arrivera alors à Châtelet, son terminus, vers 13h25.

L’interconnexion (sens sud/nord) est alors remise en place, et le premier train qui l’emprunte, partira à 13h47 de Gare de Lyon.

Le service reprend progressivement.

Cet incident a  fortement perturbé le trafic durant prés de 2h. Les agents se mobilisent afin que la pointe de ce soir se déroule dans les meilleures conditions possibles.

Merci à tous les passagers du train qui est tombé en panne. A aucun moment, ils n’ont tenté de descendre sur les voies ce qui aurait eu pour effet, au-delà des risques pour leur sécurité, d’aggraver la situation en coupant la totalité des circulations.

10 commentaires pour “Incident à Châtelet ce midi sur le RER D”

  1. Freddy dit :

    Bonjour

    L’information 12H30 – UN TRAIN EST ARRÊTÉ ENTRE PARIS LYON ET CHÂTELET, LA CIRCULATION EST INTERROMPUE DANS LE SENS SUD/NORD SOYEZ ATTENTIFS AUX ANNONCES est encore visible à différentes reprises : par exemple sur l’appli Transilien (rubrique Infos de Paris Gare de Lyon) et le site institutionnel Transilien (rubrique Prochains Trains au départ de Paris Gare de Lyon).

  2. Freddy dit :

    Petite boulette à éventuellement rectifier dans le texte : Cet incident a provoqué de fortement perturbé

  3. Corbinien dit :

    Bonjour Madame Becavin

    Le 26 septembre dernier, vous avez écrit un billet au sujet de l’exercice d’évacuation q-ui a eu lieu dans le tunnel entre Gare-de-Lyon et Châtelet. Précisément là où a eu lieu la panne d’hier.

    Dans ce billet, vous écriviez :

    ———
    « L’alerte est donnée au Centre Opérationnel de Gestion de Circulation par le conducteur. Le processus de gestion de l’incident est alors lancé !

    Immédiatement, plusieurs « agents » interviennent :

    Les agents de la Sûreté Ferroviaire (SUGE) se rendent sur place pour rassurer les voyageurs, empêcher tout débordement et rassembler le plus de personnes au même endroit.
    ———

    Dans les commentaires de ce billet, je vous demandais à quel moment était prise la décision de faire intervenir les agents de la SUGE pour, comme vous le disiez, « empêcher tout débordement et rassembler le plus de personnes au même endroit ». Mais vous n’avez pas vraiment répondu à cette question.

    Hier, la panne a duré environ une heure et vous écrivez : « Durant ce temps, le secours du train est organisé. »

    Alors je vous repose ma question en la reformulant autrement : A quel moment prend-t-on la décision de faire intervenir la SUGE pour évacuer le train et empêcher tout débordement » ?

    À la lecture de votre billet, on peut considérer qu’à 13h10 (au moment ou le conducteur a fait redémarrer son train), les secours (dont la SUGE, je suppose) n’étaient pas encore arrivés. L’exercice de septembre dernier a dû déterminer notamment la durée au bout de laquelle la décision est prise pour faire intervenir les secours et procéder à une évacuation. Quoi qu’il en soit, la panne d’hier montre qu’au minimum, ils ne seront pas là une heure après le début de la panne.

    Vous décidez vous-même des thèmes et des contenus de vos articles. Vous nous les donnez à lire et souhaitez par là même avoir nos commentaires. Je rapproche ces 2 billets. Je fais donc les commentaires suivants :

    Comment peut-on écrire un billet en septembre sur un exercice d’évacuation et écrire en octobre : « Merci à tous les passagers du train qui est tombé en panne. À aucun moment, ils n’ont tenté de descendre sur les voies ce qui aurait eu pour effet, au-delà des risques pour leur sécurité, d’aggraver la situation en coupant la totalité des circulations » ?

    La panne d’hier a eu lieu à un moment de la journée où la fréquentation des trains est relativement faible. Qui plus est, à quelques centaines de mètres du terminus du train. Les voyageurs présents dans le train devaient être peu nombreux en comparaison de ce qu’aurait pu être la charge du train aux heures de pointe. L’impatience n’est certainement pas la même entre midi et 1h et le matin (retard au travail) ou le soir (désir de rentrer rapidement chez soi). Même si on ne peut parler de « chance », on peut dire qu’il s’agit de circonstances favorables qui n’ont pas provoqué la descente des voyageurs. On peut, en effet, remercier les voyageurs. Je ne suis pas sûr, que s’ils étaient descendus du train, ils auraient été remerciés de la sorte.

    Je suppose que la panne d’hier dans le tunnel, ainsi que sa gestion, seront analysés et viendront compléter et seront comparés aux résultats de l’exercice de septembre en souhaitant ainsi que les conséquences de l’évènement de l’an dernier (panne d’un train à l’arrivée à Châtelet qui a provoqué une énorme pagaille) ne se reproduisent plus.

    • Elias dit :

      Juste une petite précision (meme si le fond de ta question reste pertinent) : organiser l’arrivée des secours (Suge, pompier, etc…) est différent de organiser le secours du train. Quand tu organises le secours du train, tu organises son dépannage (comment le dégager des voies : quels engins ? Quels personnels ? Quelles voies ?)… Mais en effet, en cas de panne pourquoi la Suge n’est pas arrivée plus tôt pour précisément prendre en charge ces personnes ?

  4. Corbinien dit :

    En on en revient au sempiternel débat : quelle est la priorité ? Le dépannage du train ou la prise en compte des voyageurs ?

    J’ai en mémoire de mémorables attentes dans des trains en pleine chaleur, en pleine nuit, au milieu de nulle part, dans des tunnels… et à chaque fois, il m’a semblé que l’ON a toujours pensé au train d’abord et, en dernier recours, aux voyageurs (dans le cas où ceux-ci se seraient manifestés sous une forme ou sous une autre).

    Si désormais, on pensera d’abord (ou en même temps) aux voyageurs, je dis BRAVO. Mais, pourquoi ai-je encore des doutes ?

    • Bonjour,

      La comparaison entre ces 2 billets est effectivement intéressante, même si les scénarios sont un peu différents.

      Je vous dirai que la priorité est toujours le client, et que c’est pour cela que l’important est d’assurer le secours du train au plus vite.
      Comme l’a souligné Elias, nous parlons bien du dépannage du train. En effet, si nous parvenons à dépanner le train, d’une manière ou d’une autre, et surtout de l’évacuer du tunnel au plus vite, cela permet de reprendre la circulation et donc de ne pas bloquer nos voyageurs trop longtemps. Que ce soit pour ceux qui sont dans le train en panne ou encore pour ceux qui sont sur les quais.

      Le fait d’évacuer nos clients n’est pas forcément la meilleure solution, car cela nous contraint à arrêter toutes les circulations, dans les 2 sens, et cette organisation prend énormément de temps. Et je ne vous parle pas de l’acheminement des agents, mais de l’organisation générale. Cependant, il est important de se préparer à ce genre d’exercice pour être opérationnel et réactif le cas échéant. Pour ceux qui n’auraient pas lu le billet sur cet exercice voici le lien).

      Pour en revenir à l’incident de ce vendredi, les agents étaient présents mais en gare, sur les quais, afin de renseigner les clients. De plus, le train est tombé en panne dans une zone RATP, ce qui complique encore un peu plus la situation (tant pour une intervention que pour les communications avec le conducteur), et malgré cette contrainte supplémentaire, le dépannage du train a pu se faire.

      Pour résumer, oui « merci aux voyageurs » qui ont su garder leur calme et rester dans le train. Sinon, il aurait fallu interrompre toutes les circulations, et cela aurait pris plus de temps, même si les agents étaient déjà sur place.

    • Corbinien dit :

      Je prends note de vos réponses (même si je n’ai toujours pas celle relative à l’intervention de la SUGE) en espérant que l’exercice de septembre aura été bénéfique et que lors de de la prochaine panne dans le tunnel nous aurons pas à déplorer la descente sauvage des voyageurs dans les voies (ce qui, en final, donnera le même résultat que si l’évacuation était programmée : arret de toutes les circulations).

    • Bonjour Corbinien,
      quand je parle des agents, j’inclus la SUGE. Donc des agents de la SUGE étaient bien présents sur les quais. Je ne peux pas vous donner de délais d’intervention précis, mais « l’avantage » de Paris, c’est qu’ils peuvent rapidement être sur place. Du moins sur les quais, car pour l’accès au tunnel, c’est une organisation et une procédure particulières du fait de la configuration des lieux et des mesures de sécurité spécifiques à prendre ne compte.

  5. Freddy dit :

    Il est demandé à un Conducteur en difficulté avec son matériel de « demander le secours » à un agent sédentaire au bout de 15 minutes pour permettre la préparation de cette opération lourde à organiser. La première partie qui est la recherche des ressources disponibles est en effet assez chronophage.

    Ensuite, le Conducteur continue son intervention, en appui avec le Pôle d’Appui Conduite.

Les commentaires sont fermés.

Vos communautés en ligne
Ensemble sur la ligne A Ensemble sur la ligne B Ensemble sur la ligne C Ensemble sur la ligne D Ensemble sur les lignes E et T4 Ensemble sur la ligne H Ensemble sur la ligne J Ensemble sur la ligne L Ensemble sur les lignes N et U Ensemble sur la ligne P Ensemble sur la ligne R