Je ne vais pas vous faire la météo et vous annoncer une canicule pour Noël, mais vous parler d’une « adaptation du plan de transport ».
Du 25 décembre au 1er janvier, le service d’été sera appliqué. Traduction : moins de trains.
Pourquoi ce service allégé ? Pour plusieurs raisons. D’une part car il s’agit d’une demande du STIF (6 semaines « allégées » par an pour faire des économies « de km »), mais également pour pouvoir accorder des congés à nos agents.
Vous trouverez les fiches horaires sur le site http://horaires-2012.transilien.com
A contrario, la nuit du 31 décembre au 1er janvier, des trains supplémentaires vont être mis en circulation afin de profiter jusqu’au bout de la nuit de cette fête du nouvel an :
Départ à 1h20 ; 2h20 ; 3h20 et 4h20 de Paris Gare de Lyon pour Goussainville
Départ à 1h50 ; 2h50 et 3h50 de Paris Gare de Lyon pour Creil
Départ à 1h50 ; 2h50 et 3h50 de Stade-de-France-St-Denis pour Melun
Départ à 2h20 ; 3h20 et 4h20 de Stade-de-France-St-Denis pour Corbeil
Bonjour,
Pourquoi la SNCF, très régulièrement, supprime le RER de 7h35 départ de cesson et nous donne comme motif capacité d’accueil insuffisante, ce train prendra son départ à Combs la Ville. Pour nous usagers de Cesson qui payont le même prix, nous devons attendre le train suivant, donc nous arrivons régulièrement en retard au travail, cela devient vraiment fatiguant car à cause de votre manque d’organisation et de maintenance c’est toujours les usagers les plus éloignés qui « trinquent » par contre les tarifs continuent d’augmenter. Pourquoi dans ce cas ne pas inverser les choses faire partir ce fameux train de Melun omnibus jusqu’à Combs la Ville puis direct Paris, car il me semble que déjà certains trains prennent leur départ de Combs la Ville. Après on nous demande d’être compréhensifs mais vous que faites vous pour nous rendre notre trajet plus agréable.
Bonjour Cesson D
Si votre train ne peut pas, pour une raison ou pour une autre, être à l’heure (ou même présent) au départ de Melun pour assurer sa desserte prévue, comment pourrait-il l’être pour le scénario que vous proposez (omnibus Combs puis direct Paris) ?
En fonction de l’incident ou du dysfonctionnement en cours, la rame (et/ou son agent de conduite) peuvent ne pas être utilisables à l’heure du départ. Si les réserves ne sont pas (ou plus) disponibles car déjà utilisées, votre train sera inévitablement et malheureusement supprimé.
Pourquoi ces moyens de production ne sont-ils pas présents ? La rame devant alimenter votre train a pu être retardée sur son parcours précédent, elle peut également être en panne, nécessitant l’affrètement d’une rame de remplacement de Paris (ou Villeneuve) si aucune n’est disponible à Melun.
Si d’une manière ou d’une autre, cette rame ne peut définitivement plus être à l’heure à Melun pour assurer votre mission, elle peut toutefois encore être interceptée à Combs-la-Ville (seule gare où cette manœuvre est physiquement possible), pour assurer la mission prévue certes partiellement, mais dans les délais.
Bonjour,
merci @Freddy pour ces explications qui me semblent clair.
@CessonD, je ne vois rien à ajouter au commentaire de Freedy cependant si vous souhaitez un complément d’information, n’hésitez pas à préciser ce que vous souhaitez.
L’explication donnée n’est pas la bonne. Les DECA sont régulièrement supprimés entre Melun et Combs-la-Ville car ils sont courts. C’est donc bien un problème de maintenance du matériel (responsabilité directe de la SNCF) qui est en cause.
Vu que ces usagers sont lésés, il serait normal de prévoir un dédommagement, qu’en pensez-vous Christel ?
TGV91, l’explication est bonne, mais simplement non exhaustive sur tous les cas de figure qui peuvent amener à cette situation !
Quant à définir des responsabilités pouvant aboutir à un dédommagement en cas de non exécution du service prévu, ce n’est pas si simple. L’exemple simple qui me vient à l’esprit, qui rembourserait des voyageurs arrêtés suite à une manifestation qui dégénère sur les voies à Yerres ?
Freddy,
Vous allusion est assez désobligeante, sachant qu’une manifestation de voyageurs excédés en 10 ans n’est rien aux regards des retards quotidiens subis.
Et je maintiens que l’explication donnée n’était pas la bonne.
Freddy,
Alors là vous dépassez les limites!
Tout le monde est parfaitement au courant des raisons pour lesquelles ce train est supprimé sur la partie Melun – Combs la Ville. seulement vous n’avez pas le courage de l’avouer. Il s’agit tout simplement de pénurie de rames car la maintenance n’est tout simplement pas faite comme elle devrait l’être
Encore une fois on prend la SNCF avec le pantalon sur les godasses et on pointe le doigt vers les usagers qui pour une fois ont eu le courage de monter à la SNCF qu’ils en avaient marre que l’on se moque deux
Décidément il y a des coups de pieds aux derrières (oui il y a beaucoup de derrières concernés) qui se perdent!
Je suis tout simplement outré de tels propos et vous devriez vous excuser d’avoir eu un dérapage de clavier!
N’importe quoi!
Bonsoir D-Prime
Mais vous avez totalement raison et vos propos étayent les miens.
Si un train en retard (sens Paris-Melun) ne peut pas être remplacé au départ de Melun pour assurer sa mission, si un train en panne ne peut non plus être remplacé au départ de Melun pour assurer sa mission, mais également si un train de pointe est assuré en composition courte (éventuellement au départ de Combs-la-ville), c’est précisément et effectivement en raison d’une défaillance, ou un affluence dans la maintenance des rames qui ne peuvent être « sorties » en temps et en heure, et en nombre suffisant, pour être intégrées dans un roulement.
La cause reste l’absence de matériel, vous avez raison, la conséquence est la prise de mesures opérationnelles parfois radicales comme le terminus/origine Combs pour certaines missions, et mon propos reste donc correct !! Nous percevons un même évènement, mais pas au même niveau.
Et c’est parallèlement la conséquence de l’absence de moyens de production supplémentaires (les fameuses réserves) qui pourraient être affectés ici et là pour assurer le service théorique contractualisé, qui peut là aussi expliquer, et pas seulement sur RER D, certaines lacunes.
Je rappelle une nouvelle fois puisque ce sujet a été récemment évoqué que je ne représente ni la SNCF ni son activité Transilien sur ce blog. Ainsi Christel et d’autres intervenants « officiels » comme M. WEYER peuvent intervenir en soulignant, mais aussi en contredisant certains de mes propos.
Je tente simplement, depuis de nombreuses années sur des médias différents, d’expliquer et de décortiquer la réalité de certains évènements et éléments en prenant appui sur mon expérience dans la circulation et la régulation ferroviaire en zone dense francilienne.
Je conçois, TGV91, que l’exemple de la manifestation de Yerres reste anecdotique par rapport aux vécus quotidiens de milliers de voyageurs. Je suis également voyageur du réseau sud-Est (depuis Montgeron, Savigny et maintenant Lieusaint) depuis plus de 20 ans et y appuie, là aussi, mon argumentaire critique.
En guise de conclusion, et puisque je conçois que mes propos aient pu choquer les membres SADUR (dont j’ai par ailleurs reçus deux dignes représentants à mon domicile voilà plusieurs années échanger sur nos quotidiens respectifs : peut-être vous ???), je paraphraserai, en le détournant, le célèbre slogan de l’opérateur national : « la critique (comme l’ironie), ne vaut que si elle est partagée par tous !!! »
@Freddy : ne voyez aucune ironie dans mon propos mais votre « exemple simple » n’est pas franchement le meilleur. Il est rare pour ne pas dire très rare qu’une manifestation de voyageurs dégénèrent sur les voies (à Yerres ou ailleurs). Les suppressions de trains sont récurrentes pour ne pas dire journalières et ce n’est pas la faute des voyageurs.
Prenons ce qu’il s’est passé ce matin.
1) suppression d’un train à cause d’une panne matériel. Est-ce la faute des usagers ?
2) panne de signalisation. Est-ce la faute des usagers ?
3) retard de restitution de travaux sur les voies. Est-ce la faute des usagers ?
4) malaise voyageur. Une personne de notre association était dans le train concerné : il était bondé. Pas très étonnant qu’un malaise voyageur survient dans de telles conditions…
Je ne souhaite pas que nous soyons amené à compter les points chacun de nos cotés respectifs (usagers versus sncf).
Il est objectif de noter que la prestation rendu par la SNCF est très en deçà de ce quelle devrait être sur le RER D. Pourtant les transiliens sont relativement rentables financièrement.
D’autre part, quoi qu’en dise Mr Pépy, la priorité de la SNCF et de RFF reste les TGV dans les faits. Ainsi, on dépense des milliards d’euros pour faire gagner un quart d’heure aux voyageurs du TGV Est. Ou on trouve l’argent nécessaire pour la LGV Rhin-Rhône ou encore pour valider la LGV passant par Orly et Lieusaint.
L’ensemble de ces projets coûtent des dizaines de milliards d’euros.
De l’autre côté, les RER C et D qui ont beaucoup plus de voyageurs que l’ensemble des LGV bénéficient au mieux à elles deux d’un milliards d’euros de rénovations avec l’accord Etat-IdF !
Dans ces conditions, je ne peux que plusseoir l’avis de TGV91 : il est logique de demander un dédommagement puisqu’en dépit des difficultés que nous rencontrons tous les jours, la direction de la SNCF ne s’intéresse pas vraiment aux RER.
Cela étant, Mr Pépy a proposé à Mr Huchon un nouveau système de dédommagement qui n’irait plus dans les poches du STIF mais dans celles des usagers.
Affaires à suivre… 😉
Bonjour à tous,
Je pense que vous vous êtes mal compris mais que finalement, vous dites bien la même chose.
La différence, c’est que Freddy l’explique de manière globale avec les effets sur les circulations sur toute la branche voire la ligne et TGV91, sur une portion de ligne, en l’occurrence Melun-Combs.
Oui, ces trains sont très souvent supprimés ou en composition courte pour cause de maintenance.
Concernant la composition courte, c’est le choix du « moindre mal » : il vaut mieux faire circuler une rame courte plutôt que de supprimer un train.
Pour le manque de rame, il est vrai que nous avons eu beaucoup d’immobilisations entre celles qui étaient retenues pour rénovation, pour pause d’anti-enrayeurs, de réparation ou encore pour maintenance « classique ».
Nous critiquons tous « un manque de maintenance » mais est-ce vraiment le cas ? Je pense qu’une partie de la réponse se trouve dans les ateliers de maintenance. Je pense donc que je vais prendre rendez-vous dans l’un de nos ateliers pour un prochain billet à la rentrée.