Infernale ! Il n’y a pas d’autre mot pour qualifier la pointe du soir de ce vendredi 16 décembre. Voici un bref retour sur les faits qui ont perturbé la soirée.
A 17h50, un train arrache la caténaire sur les voies dîtes « rapides » entre Goussainville et Orry-la-Ville, coupant du même coup l’alimentation électrique du nord de la ligne et a fortiori de l’ensemble des voies de la région de Paris Nord.
Conséquence : privés de courant, tous les trains (RER, TER, Intercités, TGV, fret) s’arrêtent. Il a fallu attendre 19h pour réalimenter partiellement les voies non concernées par la rupture de caténaire et voir le RER D reprendre ses missions jusqu’à Villiers-le-Bel (20h20 pour le rétablissement au delà de Villiers-le-Bel vers Creil). Cette coupure de la circulation au nord a connu un écho au sud où plusieurs trains ont été retenus, d’autres retardés voire supprimés.
Et comme si cela ne suffisait pas, la circulation sur les voies 1 et 3 a également été interrompue en gare RER de Paris Lyon de 19h15 à 20h à cause d’un bagage abandonné.
A son retour, Christel aura sans doute l’occasion de vous reparler de cette soirée cauchemardesque que vous avez peut être vécue comme des milliers d’autres voyageurs partant en vacances ou rentrant tout simplement chez eux.
Frank Panek
Responsable de la communication des lignes D&R
Le RER C a eu aussi droit à son vendredi cauchemardesque ! http://www.leparisien.fr/paris-75/ile-de-france-serie-noire-sur-le-rer-c-16-12-2011-1771778.php
Décidément… :-/
S’il n’avait que ce vendredi 16 de cauchemar ça passerait, mais malheureusement ce genre de cauchemar arrive régulièrement avec des tas d’excuses bidons (j’en sais quelque chose). J’habite à Lamorlaye et j’utilise quotidiennement la ligne D.
helas ça devient quotidien sur la D
tous les jours il y’a queelquechose
Mais c’est tous les jours « vendredi » sur la ligne D !!!
des excuses, bidons ou pas ce ne fait plus patienter les usagers.
C’est pas avec des excuses bidons ou pas, que le matériel sera correctement répertorié, entretenu, mis à quai au moment nécessaire – je ne dis plus prévu, parce qu’il est presque impossible de prévoir quelque trajet que ce soit sur cette ligne – alors les excuses, et les messages de gratitude pour la compréhension des usagers ça ne le fait pas, ça ne le fait plus. N’y a-t-il pas un, une courageuse pour DIRE que OUI C’est la CATA, mais que la pour de vrai !!! nous mettons tout en oeuvre pour remédier aux, à tous les problèmes que les différents directions on laissé grandir, pourrir, et gangrèner le quotidien de 600.000 personnes.
Les jolis messages, mieleux ne font qu’enrober un peu plus l’inopérance, l’incompétance, et le mépris de la marchandise qui paye son trajet, à la sueur de son stress, de ses frustrations, et ses voyages en étuves cinquantenaires !!!
Les messages d’excuses, vaut mieux pas !!! ça fache !!! si derrière ce n’est pas suivi de vrais travaux, et c’est le cas, rien de concret n’est mis en oeuvre, la compartimentation des différentx intervenants dans la gestion plus que calamiteuse de cette ligne, et bien d’autres aussi, ne permet pas d’avancer, voire de faire avancer les train. Jingle bells, jingle bells… !!!
Quand je lit le titre, je me demande réellement si c’est un blog officiel de la SNCF « Cauchemar ». Le mot est dit. Vivement le blog du RER B histoire que je puisse en dire autant.
Moi, j’aurais bien voulu savoir pourquoi, ce soir là, en attendant à Juvisy, on a eu 4 ROVO à la suite ! inutile de dire que le RIPO suivant était bondé (impossible de monter).
Vu que les ROVO sont terminus corbeil-essonnes, n’est-il pas possible de changer la mission d’au moins un ROVO pour le mettre en ROPO ??
Au final, le terminus de ces deux missions est le même c’est juste une histoire de branche non ?
Pourquoi cela n’a pas été fait ? Quel sont les difficultés technique ?
Merci
Bonjour arko,
La situation ce soir-là était très perturbée (plus de 23 trains touchés et 27 trains supprimés dans le sens de la pointe) et l’anticipation du changement de destination d’un train difficile.
En résumé : il aurait peut-être été possible de remplacer un ROVO par un RIPO, mais plus facile de dire cela « à froid » et parfois plus difficile à appliquer quand on est au coeur de l’action à ce moment là.
Merci bien pour votre réponse mais vous y avez répondu partiellement.
Par contre, je ne suis pas d’accord quand vous dites « On ne peut pas changer de mission en cours de route » : il m’est déjà arrivé de descendre à gare de lyon en surface alors que le terminus est prévu à Châtelet ou encore de descendre à Juvisy car un train passant par le plateau passe soudainement par la vallée.
Mais je n’ai toujours pas compris pourquoi il est DIFFICILE de remplacer un ROVO par un RIPO ! Pourquoi est-ce si difficile d’anticiper ? Ce sont des problèmes liés aux infrastructures ?
Merci d’avance
Bonjour arko,
Des procédures ont été établies et le changement de mission en cours de parcours ne peut être fait qu’en cas de « force majeur », par exemple si la voie est totalement bloquée.
Pour le soir en question, un train devait circuler pour assurer la mission RIPO (par Evry Courcouronnes) mais a été supprimé à la dernière minute suite à un problème avec la rame. Il a ensuite été envisagé de modifier la mission d’un ROVO, cependant, le prochain RIPO l’aurait suivi de 5 min.
Voilà, pour ce soir là.
De manière plus générale, lorsque l’on change le parcours d’un train (et en particulier en cours de route), il faut gérer l’information de nos voyageurs dans le train, sur le quai, sur l’affichage et également les flux des voyageurs qui descendent et montent dans ce train. Vous avez peut-être déjà assisté a ce genre de scène dans une gare parisienne où nos clients ne savent plus si ils doivent rester dans le train, descendre ou monter. En particulier si l’affichage et les annonces se contredisent ! une vraie pagaille ! Le fait, de prévoir le changement de mission dès l’origine du train permet une meilleure gestion de l’information sur le long du parcours et surtout d’éviter de faire descendre nos clients du train, qui ne comprennent pas forcément ce changement.
De plus, cela peut poser des problèmes techniques, comme par exemple une aiguille qui serait placée de manière à orienter le train dans une direction et qui devrait être modifiée pour changer la direction. Rien « d’insurmontable » mais qui demande quelques minutes. Minutes qui retardent le train concerné, puis les trains suivants …perturbant un peu plus les circulations sur la ligne.
La difficulté d’anticiper ce genre de modification, n’est pas vraiment le changement de mission, mais de prévoir les impacts que cela aura sur l’ensemble des circulations, l’objectif étant toujours le même : rétablir au plus vite la situation afin de pouvoir transporter nos clients.
Comme souvent lorsqu’il y a des questions sur la gestion de notre ligne et de nos trains, j’invite nos clients à participer à l’une de nos visites du Centre Opérationnel Transilien (sorte de tour de contrôle de la ligne D). Cela permet justement de comprendre les décisions qui sont prises et de parler en direct avec les personnes chargées de les prendre.
La session du mois de janvier est complète, et la prochaine aura lieu fin février.
Bonjour,
Bon, d’abord, ce n’est pas aux clients de s’adapter à la SNCF mais bel et bien le contraire. J’entends bien tous vos arguments concernant les changements de mission des trains en cours de route.
Mais :
-Avec un agent supplémentaire dans le train, l’annonce pourrait être faite sans distraire le conducteur et donc sans retarder le train. Et bientôt, des annonces pourront être données à distance dans tous les train, facilitant encore cette démarche.
-Des annonces en gare peuvent même être enregistrés et diffusées par la voix de Simone (je ne sais pas comment vous appelez ce procédé dans votre jargon). Ces annonces seraient diffusées en boucle dans les gares en tous le monde serait bien informé à l’arrivée du train dans les gares.
-Pour les aiguillages, il ne s’agit là que de quelques aiguilles à bouger (une vers Viry, et d’autres vers Corbeil). Si c’est trop dure à effectuer sereinement en heure de pointe et en situation perturbé, c’est qu’il manque du personnel dans les postes d’aiguillages.
-Les annonces visuelles sur les quais doivent être assez simple à bouger, il n’y a qu’à changer les gares.
Une fois de plus, je comprends vos difficultés, mais vous le dîtes vous-même : Rien “d’insurmontable”, donc faites-le. Et le 19/12, si vous n’avez pas réussi à la faire, faites en sorte d’y arriver prochainement. Vous nous dîtes régulièrement « un retour d’expérience va être effectué afin qu’un tel incident ne se reproduise plus ». S’ils sont fait, ils manquent d’efficacité par la suite.
Des mesures vont-elles être prise? Car à quoi sert de s’afficher et de posséder des outils de plus en plus high-tech en information et communication, s’il ne permettent pas de faire face à une situation qui n’a rien “d’insurmontable”.
Cordialement,
En effet, il y a fort à parier qu’il ne s’agisse là qu’un d’un malheureux oubli de la part des régulateurs, car aucunes contraintes techniques imposent le passage des ROVO. En effet, le matériel peut y aller, les conducteurs peuvent aller sur les deux branches. Donc, en effet, très bonne question!
Ils doivent souvent oublier alors, car je vois souvent 2 à 3 ROVO à la suite quand il y a des problèmes !