Vous allez voir se multiplier sur les affiches Transilien de drôles de petits carrés, un peu « art déco » en noir et blanc.
Ces carrés, que vous pouvez retrouver dans de nombreux magazines, sont en fait des codes qui permettent d’accéder directement à un site via un téléphone portable. Plus besoin de taper une adresse internet sur le minuscule clavier (surtout en ce moment, où avec les moufles, ce n’est pas pratique ;-), ou encore de faire une recherche sur « mon ami Google ».
Mais comment ça marche ?
Appelés flashcodes, codes 2D ou encore QR codes, il s’agit d’un code qui peut être décodé par un téléphone mobile connecté à internet et équipé d’un appareil photo accompagné d’un logiciel (ou appli) adéquat. Beaucoup de téléphones sont capables de les décoder, cela ne se limite pas aux portables dernier cris (type Androïd ou Iphone).
Ces codes renvoient vers des sites mobiles qui correspondent au contenu du document. Vous pouvez déjà retrouver ce carré en bas de nos affiches travaux, affiches et fiches horaires, et bientôt sur la plupart de nos affiches et communications.
Une fois que vous avez le logiciel « qui va bien » (et gratuit), la manipulation est simple.
Voici un petit exemple en image :
Pour vous familiariser avec ce procédé, voici un document sur les codes Transilien (pdf), et 2 flashcodes spécial ligne D !
Je dis qu’il y a confusion dans cet article ! Un QR Code n’est pas un flashcode. Le QR Code est un standard libre qui stocke une information et qui permet de la retrouver rien qu’avec le code. Les QR code sont reconnaissable avec les carrés sur 3 coins.
Le flashcode est une technologie propriétaire qui stocke un identifiant. Pour récupérer l’information qui se trouve derrière, il faut se connecter à un serveur.
De plus, n’importe qui peut faire un QR Code, vu que c’est libre. Par contre, pour créer un flashcode, il faut payer à l’autorité qui gère ça…
Petite dernière info amusante, la SNCF utilise des QR Code alors que la RATP utilise des flashcodes. Coïncidence ? Je ne crois pas… 😉
Bonjour Jonathan et merci pour ces précisions techniques.
Autre très petite précision, on dit « android » et non pas « androïd » 😉 Mais c’est du détail !
Concrètement, pour quels usages sont prévus ces QRCodes ? L’article détaille ce que c’est, mais pas l’exploitation faite par la SNCF.